/image%2F1488499%2F20191211%2Fob_988ad8_20190819-095840.jpg)
Édition du mardi 8 septembre 2009 
Photo Richard de HULLESSEN
Bio Ce champignon qui fluidifie le sang de la vigne
RECHERCHE
Biophytech, basé à Villeneuve-lès-Maguelone a mis au point une protection bio du bois de la vigne « Ça fonctionne comme chez l'homme. Quand un caillot sanguin se forme et bouche une veine, vous avez une phlébite. L'image vaut pour la vigne. Quand les bois de la vigne ne sont plus irrigués par la sève, on dit qu'elle souffre d'apoplexie plus communément appelée ecsa»
Soit la maladie de la vigne expliquée aux nuls par le docteur ès sciences Olivier Besnard ! Mais pour compliquer la leçon de vulgarisation, nous appellerons le sauveur de cette maladie, le trichoderma harzianum. Il s'agit là d'un champignon filamenteux connu pour ses activités bénéfiques dans les sols puisqu'il est d'origine totalement naturelle. C'est donc ce trichoderma harzianum mélangé à des engrais liquides que la société de recherche et de développement Biophytech utilise pour fluidifier la circulation de la sève des ceps. Une alternative bio issue de la recherche agronomique. Une solution qui n'a pas recours aux pesticides mais au vivant. « C'est du bio, mais il n'y a pas d'effet de mode dans cette solution ! J'ai soutenu ma thèse sur ce sujet il y a vingt ans et la recherche avait déjà commencé bien avant, durant le règne incontesté de la chimie. On s'était rendu compte des problèmes de résistance, de pollution et de contamination des agriculteurs », souligne Olivier Besnard.
Incubée par l'Inra sur le domaine du Chapitre, à Villeneuve-lès-Maguelone, Biophytech aurait pu continuer à se focaliser sur la découverte de produits. Mais le laboratoire est allé plus loin. « Tout ce qui était coût de production et quantité à mettre par hectare n'était pas développé. C'est ce sur quoi nous travaillons aujourd'hui. » Pour le patron de cette start-up, l'objectif est donc, d'une part, de déposer des brevets négociables avec les industriels et de commercialiser ce qu'Olivier Besnard appelle des "ferticaments". « L'idéal serait de trouver des business angels et d'attirer des capitaux. Au delà, nous espérons aller à l'homologation et voir nos produits reconnus en tant que produits phytosanitaires. » Face aux problèmes environnementaux grandissants issus d'une agriculture intensive portée par le "tout chimique", l'approche innovante de Biophytech a déjà séduit de nombreux domaines viticoles. De grandes appelations parmi les plus prestigieuses, comme Margaux, dans le Bordelais, ou Pommard, à Beaune, utilisent déjà les produits de correction à base de ce champignon microscopique. Manque désormais à Biophytech et ses quatre salariés la puissance marketing, même si la petite entreprise a récemment suscité l'intérêt de Invivo, le premier groupe coopératif agricole français.
En mai dernier, grâce à la stratégie d'internationalisation de Montpellier Agglomération et à la convention signée avec le Québec, Biophytech a établi de nombreux contacts dans la Belle Province, au point d'installer là-bas un bureau de façon à toucher, par ricochet, le marché américain.
Biophytech, basé à Villeneuve-lès-Maguelone a mis au point une protection bio du bois de la vigne « Ça fonctionne comme chez l'homme. Quand un caillot sanguin se forme et bouche une veine, vous avez une phlébite. L'image vaut pour la vigne. Quand les bois de la vigne ne sont plus irrigués par la sève, on dit qu'elle souffre d'apoplexie plus communément appelée ecsa»
Soit la maladie de la vigne expliquée aux nuls par le docteur ès sciences Olivier Besnard ! Mais pour compliquer la leçon de vulgarisation, nous appellerons le sauveur de cette maladie, le trichoderma harzianum. Il s'agit là d'un champignon filamenteux connu pour ses activités bénéfiques dans les sols puisqu'il est d'origine totalement naturelle. C'est donc ce trichoderma harzianum mélangé à des engrais liquides que la société de recherche et de développement Biophytech utilise pour fluidifier la circulation de la sève des ceps. Une alternative bio issue de la recherche agronomique. Une solution qui n'a pas recours aux pesticides mais au vivant. « C'est du bio, mais il n'y a pas d'effet de mode dans cette solution ! J'ai soutenu ma thèse sur ce sujet il y a vingt ans et la recherche avait déjà commencé bien avant, durant le règne incontesté de la chimie. On s'était rendu compte des problèmes de résistance, de pollution et de contamination des agriculteurs », souligne Olivier Besnard.
Incubée par l'Inra sur le domaine du Chapitre, à Villeneuve-lès-Maguelone, Biophytech aurait pu continuer à se focaliser sur la découverte de produits. Mais le laboratoire est allé plus loin. « Tout ce qui était coût de production et quantité à mettre par hectare n'était pas développé. C'est ce sur quoi nous travaillons aujourd'hui. » Pour le patron de cette start-up, l'objectif est donc, d'une part, de déposer des brevets négociables avec les industriels et de commercialiser ce qu'Olivier Besnard appelle des "ferticaments". « L'idéal serait de trouver des business angels et d'attirer des capitaux. Au delà, nous espérons aller à l'homologation et voir nos produits reconnus en tant que produits phytosanitaires. » Face aux problèmes environnementaux grandissants issus d'une agriculture intensive portée par le "tout chimique", l'approche innovante de Biophytech a déjà séduit de nombreux domaines viticoles. De grandes appelations parmi les plus prestigieuses, comme Margaux, dans le Bordelais, ou Pommard, à Beaune, utilisent déjà les produits de correction à base de ce champignon microscopique. Manque désormais à Biophytech et ses quatre salariés la puissance marketing, même si la petite entreprise a récemment suscité l'intérêt de Invivo, le premier groupe coopératif agricole français.
En mai dernier, grâce à la stratégie d'internationalisation de Montpellier Agglomération et à la convention signée avec le Québec, Biophytech a établi de nombreux contacts dans la Belle Province, au point d'installer là-bas un bureau de façon à toucher, par ricochet, le marché américain.
Sandra CANAL
source midi -libre Hérault edition de montpellier du 8/09/2009
Maman manou ne pouvait vous faire manquer cet article car l'assistante n'est autre que sa "fifille" actuellement en stage depuis le mois de juin et celà pour 3 mois chez Biophytech !
donc sur la photo tout en haut vous pouvez voir Marlène avec Monsieur Besnard.
source midi -libre Hérault edition de montpellier du 8/09/2009
Maman manou ne pouvait vous faire manquer cet article car l'assistante n'est autre que sa "fifille" actuellement en stage depuis le mois de juin et celà pour 3 mois chez Biophytech !
donc sur la photo tout en haut vous pouvez voir Marlène avec Monsieur Besnard.
/image%2F1488499%2F20221017%2Fob_a03893_1.jpg)
/image%2F1488499%2F20211229%2Fob_1cf8c9_bonne-annee-2022-image.jpg)
/image%2F1488499%2F20211220%2Fob_4127fd_2.jpg)
/image%2F1488499%2F20201231%2Fob_374915_bonne-annee-2021-oissel-paroisse-1024.png)